Le gradient métamorphique de MP-HT se termine par la disparition de la muscovite, au cours de 2 réactions.

On remarque tout de suite la variabilité dans les paragenèses des roches de part et d'autre des isogrades. Certaines roches aux paragenèses différentes d'un côté d'un isograde ont une même paragenèse de l'autre côté du même isograde ; et inversement bien sur. Certaines lithologies ne « voient » pas tel isograde. On comprend l'interêt de muliplier le nombre d'échantillons de compositions variées pour caractériser le plus finement possible l'évolution métamorphique d'une région.

Carte métamorphique

On définit souvent un isograde (d'apparition ou de disparition) par le nom d'un seul minéral : dans le cas présent, on conçoit la confusion qu'il peut y avoir si l'on parle de l'isograde de disparition de la muscovite, musc -) pour la réaction : Musc + Qtz = Kfs + Sil + V. Les roches B, C et D contiennent encore de la muscovite après un tel isograde « musc (-) » qu'il faut appeler isograde « musc+Q (–) » !

Il est préférable de définir un « isograde » par la réaction minéralogique précise qui produit (ou fait disparaitre) un minéral ou une association de minéraux et de parler de « limite d'apparition de tel ou tel minéral ... » lorsque la réaction isograde n'est pas reconnue.

qtz : quartz ; musc : muscovite ; sill : sillimanite ; kfs : feldspath potassique ; crn : corindon ; V : vapeur.

Voir aussi les Diagrammes AFM d'un Gradient métamorphique de MP-HT .

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